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Faire la paix avec la nature chez soi!

Personne ne devrait se sentir coupable de créer un havre de biodiversité sur son terrain. La règlementation ne devrait pénaliser, ni dissuader des initiatives citoyennes en lien avec les enjeux réels.
Personne ne devrait se sentir coupable de créer un havre de biodiversité sur son terrain. La règlementation ne devrait pénaliser, ni dissuader des initiatives citoyennes en lien avec les enjeux réels.

Vous connaissez le projet SymbiOSE? Nous lançons cette semaine les premières d'une série de démarches afin de faire valoir les initiatives de renaturalisation et d'offrir les outils et connaissances pour que ces initiatives se multiplient. Nous vous invitons à rejoindre le groupe SymbiOSE - Faisons la paix avec la nature chez soi et de partager idées, photos, pensées... tout pour engager le débat sur notre relation avec la nature. Soyons clairs: ce n'est pas une guerre au gazon, mais plutôt le début d'un changement de paradigmes qui permet de donner un répit à la biodiversité qui souffre de notre aseptisation des terrains urbain et de la règlementation qui la soutien.



Le conseil de Ville devait voter la semaine dernière sur l'adoption de la modernisation du règlement sur l'entretien paysager des cours privées, vote qui a du être reporté faute d'entente parmi les élu.e.s. Actuellement, le règlement 1300, article 6.2.55 de la Ville de Sherbrooke stipule que "Constitue une nuisance et est prohibé ... de ne pas l’entretenir ou d’y laisser pousser de la végétation à une hauteur excessive de manière à causer un préjudice esthétique ou autre au voisinage ou de créer un risque pour la sécurité". Bref, un voisin qui n'aime pas ton espace renaturalisé peut se plaindre et... on sait ce qui peut s'en suivre!

Les propositions de changement ne font pas l'unanimité, ni chez la population, ni au conseil municipal. Ironiquement, le conseil est ouvert à un assouplissement, en autant qu'il soit bien balisé - un cadre contraignant qui va à l'encontre de l'équilibre naturel - laissant place à un débat sur ce qui est beau, ce qui ne l'est pas, ce que représente un entretien minimal, le désherbage, etc.



Nous voulons un message clair au conseil : la valorisation de la nature et la préservation de la biodiversité ne peut passer par des critères d'esthétisme. Des balises entourant la sécurité, peuvent être établies, mais il faut garder en tête que présentement, notre sécurité est davantage compromise par la crise de la biodiversité que par la présence de "nuisances" de la nature.

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